Comme vu dans le cours sur les immobilisations, elles constituent un type de bien à part, avec des règles de comptabilisation particulières. Un des traitements spécifiques aux immobilisations est l’amortissement de celles ci. L’amortissement correspond à l’étalage de la charge sur une durée supérieur à un seul exercice, et le tableau d’amortissement correspond aux prévisions des amortissements qui seront enregistrés.
Finalité des tableaux d’amortissement
Note : Cette page traite des tableaux d’amortissement liés aux immobilisations et non des tableaux d’amortissement des emprunts.
Une des caractéristiques remarquables des immobilisations est que leur durée d’utilisation est supérieure à une année. Autrement dit, l’entreprise va les utiliser sur plusieurs exercices. Cette entreprise peut alors amortir ces immobilisations, c’est à dire qu’elle va répartir la charge sur plusieurs exercices.
De façon simplifiée, un amortissement représente une perte de valeurnormale et attendue d’une immobilisation. L’amortissement ne doit pas être confondu avec la dépréciation des immobilisations.
Le tableau d’amortissement représente l’étalement de la charge dans le temps. L’amortissement peut être constaté annuellement ou mensuellement. Le montant de la charge générée par l’enregistrement de l’amortissement est appelée annuité ou mensualité.
Pourquoi amortir une immobilisation ?
Pour ne pas impacter (injustement) le compte de résultat d’un ou de plusieurs exercices.
Prenons un exemple d’utilisation d’amortissement simple : Supposons qu’une entreprise achète aujourd’hui (01/01/N) un véhicule de livraison au prix de 20 000 euros, et qu’elle va l’utiliser pendant 5 années. Que se passe-t-il si cette entreprise ne l’amortit pas ? Note : nous supposons alors que l’entreprise enregistre cette immobilisation en charge pour sa totalité l’année de l’achat de l’immobilisation. L’exercice N (le compte de résultat) va être impacté par une charge d’un montant correspondant à la totalité du prix d’achat du véhicule (20 000 euros), et les 4 exercices suivants ne supporteront pas le coût de ce véhicule (le coût lié au prix d’achat, bien entendu). Maintenant, que se passe-t-il si cette entreprise amortit le véhicule acheté ? Le véhicule sera utilisé pendant 5 ans, supposons donc que l’entreprise va l’amortir* sur une période de 5 ans. Le compte de résultat des 5 exercices suivant l’achat du véhicule (de l’exercice N à l’exercice N+4 inclu) sera impacté d’une charge de 4 000 euros (4 000 = 20 000 / 5), qui reflète alors l’étalement de la charge du coût initial du véhicule.
*Nous supposons ici un amortissement linéaire, voir plus bas les différentes méthodes d’amortissement.
Pour que le bilan reflète une image pertinente de l’actif de la société
Les immobilisations doivent : – apparaître au bilan – leur valeur au bilan doit refléter leur valeur économique réelle
Si nous reprenons l’exemple précédent avec le véhicule de société, la valeur au bilan du véhicule de société va progressivement diminuer au fur et à mesure des amortissements. Ainsi, à la fin des 5 années d’utilisation, la valeur de ce véhicule au bilan sera de 0 euros, ce qui correspond à la réalité puisque l’entreprise se servira de ce véhicule uniquement pendant 5 ans.
Les différentes méthodes d’amortissement
Il existe différentes méthodes d’amortissement des immobilisations. Les deux méthodes les plus répandues sont la méthode de l’amortissement linéaire et la méthode de l’amortissement dégressif. La différence entre ces deux méthodes d’amortissement est la répartition de la charge : Avec l’amortissement linéaire la charge est répartie également entre les exercices au prorata temporis (comme dans notre exemple ci dessus). Avec l’amortissement dégressif la charge est plus importante dans les exercices suivant l’achat que dans les suivants : Plus l’on s’éloigne de la date d’achat, moins l’impact sur le compte de résultat est important.
Nous avons supposé ici que la date d’achat et la date de mise en service sont équivalentes, pour plus d’informations sur la différence, voir ci dessous.
La date de début de l’amortissement
L’amortissement est calculé en fonction de la date de mise en service de l’immobilisation. Cette date peut être différente de la date d’achat : par exemple une société peut acheter une machine de production industrielle en mars et commencer à l’utiliser uniquement en juin.
Il existe cependant une distinction entre l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif : Le calcul du prorata temportis en amortissement linéaire se fait à partir de la date de mise en service, alors que le calcul du prorata temporis en amortissement dégressif se fait à partir du premier jour du mois de mise en service. Par exemple si la date de mise en service est le 20/04, la date prise en compte pour l’amortissement linéaire sera la même (20/04) alors que la date de mise en service prise en compte pour l’amortissement dégressif sera le 01/04. Note : La date prise en compte pour l’amortissement dégressif est toujours le premier du mois de mise en service, même si le bien a été mis en service à la fin du mois.
Autres cours de comptabilité liés aux tableaux d’amortissement
Les immobilisations Explications sur les immobilisations : qu’est ce qu’une immobilisation, différents types d’immobilisations (corporelles, incorporelles, financières)…
L’amortissement linéaire L’amortissement linéaire : définition et calcul du montant des annuités.
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L’amortissement correspond à l’étalage de la charge sur une durée supérieur à un seul exercice, et le tableau d’amortissement correspond aux prévisions des amortissements qui seront enregistrés.
Finalité des tableaux d’amortissement
Note : Cette page traite des tableaux d’amortissement liés aux immobilisations et non des tableaux d’amortissement des emprunts.
Une des caractéristiques remarquables des immobilisations est que leur durée d’utilisation est supérieure à une année. Autrement dit, l’entreprise va les utiliser sur plusieurs exercices.
Cette entreprise peut alors amortir ces immobilisations, c’est à dire qu’elle va répartir la charge sur plusieurs exercices.
De façon simplifiée, un amortissement représente une perte de valeur normale et attendue d’une immobilisation.
L’amortissement ne doit pas être confondu avec la dépréciation des immobilisations.
Le tableau d’amortissement représente l’étalement de la charge dans le temps. L’amortissement peut être constaté annuellement ou mensuellement. Le montant de la charge générée par l’enregistrement de l’amortissement est appelée annuité ou mensualité.
Pourquoi amortir une immobilisation ?
Pour ne pas impacter (injustement) le compte de résultat d’un ou de plusieurs exercices.
Prenons un exemple d’utilisation d’amortissement simple :
Supposons qu’une entreprise achète aujourd’hui (01/01/N) un véhicule de livraison au prix de 20 000 euros, et qu’elle va l’utiliser pendant 5 années.
Que se passe-t-il si cette entreprise ne l’amortit pas ?
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Maintenant, que se passe-t-il si cette entreprise amortit le véhicule acheté ?
Le véhicule sera utilisé pendant 5 ans, supposons donc que l’entreprise va l’amortir* sur une période de 5 ans. Le compte de résultat des 5 exercices suivant l’achat du véhicule (de l’exercice N à l’exercice N+4 inclu) sera impacté d’une charge de 4 000 euros (4 000 = 20 000 / 5), qui reflète alors l’étalement de la charge du coût initial du véhicule.
*Nous supposons ici un amortissement linéaire, voir plus bas les différentes méthodes d’amortissement.
Pour que le bilan reflète une image pertinente de l’actif de la société
Les immobilisations doivent :
– apparaître au bilan
– leur valeur au bilan doit refléter leur valeur économique réelle
Si nous reprenons l’exemple précédent avec le véhicule de société, la valeur au bilan du véhicule de société va progressivement diminuer au fur et à mesure des amortissements.
Ainsi, à la fin des 5 années d’utilisation, la valeur de ce véhicule au bilan sera de 0 euros, ce qui correspond à la réalité puisque l’entreprise se servira de ce véhicule uniquement pendant 5 ans.
Les différentes méthodes d’amortissement
Il existe différentes méthodes d’amortissement des immobilisations.
Les deux méthodes les plus répandues sont la méthode de l’amortissement linéaire et la méthode de l’amortissement dégressif.
La différence entre ces deux méthodes d’amortissement est la répartition de la charge :
Avec l’amortissement linéaire la charge est répartie également entre les exercices au prorata temporis (comme dans notre exemple ci dessus).
Avec l’amortissement dégressif la charge est plus importante dans les exercices suivant l’achat que dans les suivants :
Plus l’on s’éloigne de la date d’achat, moins l’impact sur le compte de résultat est important.
Nous avons supposé ici que la date d’achat et la date de mise en service sont équivalentes, pour plus d’informations sur la différence, voir ci dessous.
La date de début de l’amortissement
L’amortissement est calculé en fonction de la date de mise en service de l’immobilisation.
Cette date peut être différente de la date d’achat : par exemple une société peut acheter une machine de production industrielle en mars et commencer à l’utiliser uniquement en juin.
Il existe cependant une distinction entre l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif :
Le calcul du prorata temportis en amortissement linéaire se fait à partir de la date de mise en service, alors que le calcul du prorata temporis en amortissement dégressif se fait à partir du premier jour du mois de mise en service.
Par exemple si la date de mise en service est le 20/04, la date prise en compte pour l’amortissement linéaire sera la même (20/04) alors que la date de mise en service prise en compte pour l’amortissement dégressif sera le 01/04.
Note : La date prise en compte pour l’amortissement dégressif est toujours le premier du mois de mise en service, même si le bien a été mis en service à la fin du mois.
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